©DR
Le tourisme équestre est une activité de plein air, accessible à tous. Cette activité peut être pratiquée en autonomie, avec des amis ou encore en famille, que l’on soit débutant ou confirmé, il y a toujours un itinéraire envisageable.
Cependant, bien que ludique, il faut tout de même respecter certaines règles pour la sécurité et le confort de tous. Pensez aussi à prévoir des plans d’eau et des lieux de pause pendant votre promenade pour le bien-être de votre équidé. Votre tenue et celle de votre monture doit être adaptée au temps.
Comme pour chaque activité, allez-y de façon progressive : ne faites pas une randonnée de 50km si vous venez d’avoir un cheval : l’équidé comme le cavalier doivent avoir l’expérience suffisante pour l’itinéraire prévu.
Vous souhaitez nous faire part d’autres notions en fonctions de votre pays, n’hésitez pas à nous les communiquer. Après étude et validation par nos services nous les ajouterons.
©Les sabots de vénus
Si vous partez seul, restez joignable via votre téléphone portable et prévenez des tiers que vous allez vous balader ou randonner seul à cheval en leur précisant votre itinéraire.
Un peu de monnaie on ne sait jamais ! Une carte, un plan, un topoguide/roadbook, et un téléphone chargé. Une trousse de secours pour vous et votre équidé. Une ficelle, un couteau, un sifflet et un cure-pieds.
Le code de la route s’applique, veillez à le respecter ainsi que le balisage dédié aux cavaliers et/ou attelages. Il est conseillé de partir en ayant les documents d’identités du cavalier et de sa monture.
Il est préférable que les cavaliers évitent d’aller dans les sous-bois, les propriétés privées et les terrains cultivés.
Même à cheval la courtoisie est de rigueur. Repasser sa monture au pas lorsque d’autres cavaliers vous croisent en évitant de les croiser trop près. Se saluer et demander si vous pouvez dépasser un cavalier est apprécié.
Si vous partez en groupe, prévenez les autres cavaliers que votre monture peut être imprévisible.
Il est préférable de porter des bandes réfléchissantes (vous et votre équidé), pour être visible. Équipez vous aussi d’une lampe frontale pour mieux voir et être vu.
avec la British Horse Society
©Nick Fewings
Il est important de connaître les plantes qui peuvent le rendre malade pour éviter qu’il n’en consomme. Si les chevaux sont capables d’apprendre à éviter un aliment qui les rend malade, cela n’est possible que si les symptômes indésirables apparaissent directement après la prise alimentaire. Au-delà d’une demi-heure, le lien entre la plante consommée et la maladie n’est pas établi. De ce fait, les équidés ne peuvent apprendre à éviter un aliment dont l’intoxication est chronique et survient par la consommation prolongée et l’accumulation des toxines. Attention, pour d’autres plantes l’intoxication peut être aiguë et rapide ; c’est le cas de l’if dont quelques grammes suffisent à tuer un cheval.
©Eric Minodier
Lors d’un effort important, les grosses veines de surfaces gonflent, particulièrement au niveau de l’encolure. C’est une réaction naturelle car le sang refroidit mieux lorsque les veines sont saillantes.
Au repos, la respiration moyenne du cheval se situe entre 8 et 12 cycles par minute : un cycle correspond à une inspiration ET une expiration.
Si ton cheval n’urine pas comme les autres, si son urine est marron ou un peu foncé, il faut immédiatement prévenir ton guide : cela indique que l’urine contient du sang provenant de fibres musculaires blessées.
Il faut toujours vérifier lors du pansage que ton cheval n’est pas blessé, surtout à la sangle et du garrot. Il ne faut pas monter tant que la blessure n’est pas soignée pour ne pas l’aggraver.
Il faut toujours vérifier que les tendons du cheval ne soient pas enflés. Un gonflement qui persiste ou qui augmente est certainement le signe d’un excès de travail ou d’une faiblesse aux tendons.
Particulièrement lors d’une longue étape, propose à boire à ton cheval à chaque occasion. Il faut se méfier d’un cheval qui boude l’eau alors que les autres boivent.